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PRENDRE DE BONNES DÉCISIONS : COMMENT FAIRE ? 

PRENDRE DE BONNES DÉCISIONS : COMMENT FAIRE ? 

Si certaines décisions semblent naturelles, comme allant de soi, d’autres se prennent beaucoup plus difficilement, souvent au prix d’un grand stress voir d’une grande anxiété :

  • Décider une rupture
  • Reconstruire sa vie,
  • Envisager une réorientation professionnelle et changer de travail,
  • Déménager et s’éloigner de sa sphère familiale et amicale…

Comment choisir  ce qui est le mieux pour soi quand demain est en jeu  (JE)  ?

Le lecteur le sait parfaitement : nous prenons des décisions à tout instant, tous les jours … Des produits alimentaires du repas de ce soir, aux vêtements à acheter ou du prochain voyage pour les vacances de cet été… !  Dans les cas anodins, on parvient à trancher facilement, bien souvent sans même s’en rendre compte ou en prendre conscience.

Par contre, certaines décisions, les grandes, celles qui risquent d’avoir un impact durable sur notre vie, nous  causent plus de soucis.

On brasse le pour et le contre dans sa tète, on hésite, on penche, on croit que ça y est enfin… et là, le doute nous reprend, et tout est à recommencer. Ou alors on plonge sur un coup de tète, et on passe des mois à le regretter.

Comment s’aider dans ce casse-tête pour arrêter de « psychoter » et de ruminer ?

LES GRANDES DÉCISIONS

Face à des décisions importantes, les premiers indices qui apparaissent sont le malaise, l’insatisfaction ou le stress que ce soit pour : 

  • un nouveau travail,
  • u, nouvel amour,
  • un achat d’une maison
  • un déménagement dans un lointain pays, etc… 

C’est comme un petit aiguillon qui s’installe, plus ou moins désagréable, et qui met la tête sans dessous-dessus… L’aiguillon de la résistance au changement… de la difficulté à s’adapter à une nouvelle situation… à abandonner ses habitudes… 

Ainsi, par exemple, Charline travaillait depuis des années comme chargée de marketing dans une maison d’édition. Pendant près de deux ans, son insatisfaction au travail est allé crescendo  le temps qu’elle en détermine clairement la cause: assise toute la journée à un bureau, elle ne travaillait que de l’intellect,sans efforts physique, sans engagement affectif véritable. Sa tête en avait marre, et son corps le lui manifestait par des symptômes: du stress, une impatience grandissante et des troubles digestifs
croissants. Il lui fallait trouver une occupation qui tienne compte des besoins de son corps et de ses
émotions.

Elle se mit à faire des recherches documentaires,  à s’ouvrir à d’autres possibilités de métiers… en se donnant des permissions … celles de pouvoir  investir d’autres  activités. 

La  grande difficulté dans la prise d’une telle décision, c’est :

  • la peur de perdre beaucoup (son salaire, entre autres),
  • la peur d’affronter pire encore (devoir se rabattre sur un job encore moins satisfaisant)
  • la peur de se tromper
  • la peur du regard de l’autre…. 

Beaucoup de personnes hésitent et préfèrent ne pas entendre la petite voix intérieure qui leur parle ou remettre «la» décision aux calendes grecques.

Johanna , par exemple, occupe un poste enviable dans la fonction publique, avec salaire élevé et avantages sociaux mur à mur. Un poste qu’elle déteste depuis 10 ans, mais qu’elle ne quitte pas.

Pourquoi ?

Il est utile de se rappeler que la plupart des femmes n’ont pas été éduquées à prendre des décisions en matière de gestion de ressources humaines, de carrière et de travail. Ceci explique pourquoi le processus à mettre en place la prise de décision est plus lente en particulier concernant la sphère professionnelle

Johanna est sans doute déchirée entre la sécurité et le désir de changer. Quitter son travail, c’est quitter une source régulière de revenus. Aussi, peut-être est-elle perfectionniste et, dans ce cas, pour elle, tout choix implique un risque, celui de ne pas être parfaite, de ne plus performante de la même façon…et aussi bien.

De telles personnes ont beaucoup de difficultés à prendre des décisions.» En effet, l’indécision de Johanna Lise s’étend aussi aux autres domaines de sa vie: elle est tout aussi capable de consacrer des mois de shopping sérieux à l’achat d’un simple ensemble de serviettes pour sa salle de bain.

Les 3 étapes d’une décision

On peut envisager que la prise de décision correspond à un processus…

Dès lors, on peut distinguer 3 PHASES 

  • la phase d’exploration de la situation (on analyse)
  • la phase d’incubation (on pèse le pour et le contre)
  • la phase de résolution et de prise de décision (on a trouvé la « bonne solution »)
1ère METHODE
Dans une logique de vouloir aider le lecteur de cet article, dans un positionnement qui permette le choix, il est proposé de prendre un nouveau temps de réflexion à partir de l’exercice ci-dessous (celui des trois colonnes) qui vous permettra de voir à quel typologie (impulsivité ou rationalité) vous appartenez :
 Je vous invite donc : 
1. A partager une feuille en 3 colonnes 
2. A intituler celle de gauche «Je devrais», celle du milieu «J’aimerais», celle de droite «J’ai choisi».
3. A faire un retour sur votre passé récent 
4. A examiner  comment vous avez réagi en différentes circonstances
Par exemple : 
La semaine dernière,  il fallait repeindre la chambre alors qu’on aurait préféré regarder le dernier feuilleton d’une série à la TV… 
Au final, on est resté devant son écran, allongé sur son canapé et la chambre n’a pas été repeinte… !
Ainsi donc : 
–  à gauche, on écrit: peindre la chambre 
–  au milieu: regarder la série à la TV
–  à droite: regarder la série à la TV.
L’analyse de plusieurs situations du genre vous permettra de voir si vous avez tendance à faire :
–  des choix rationnels (quand nos choix correspondent le plus souvent à «Je devrais») ou 
– plutôt des choix émotifs (quand la plupart de nos choix correspondent à «J’aimerais»)
2ème METHODE
Il vous est aussi possible d’envisager une seconde méthode, est plus élaborée et relative à l’arbre décisionnel
On utilise une grande feuille et on procède dans le sens de la largeur. (Voir le schéma ci-contre) 
Dans le rectangle au centre à gauche, on écrira notre décision, une fois qu’on l’aura prise.
Ce rectangle se ramifie en deux autres rectangles, dans lesquels on écrit nos deux options :
Par exemple :
RESTER EN COUPLE 
– DIVORCER 
Comme vous le voyez, ces rectangles peuvent se subdiviser de nouveau en deux  : 
– les avantages 
– les désavantages 
de chacune des 2 options qui se ramifient à leur tour en deux listes, qui pour vous, pourraient être . 
– une première liste en arguments subjectifs (les sentiments, les émotions)
– une deuxième liste en argument objectifs (sécurité de revenu, avantages matériel, possibilité de voyager,
plus de temps pour nos loisirs, moins grand besoin d’évasion, etc.)
Tout ce travail d’exploration ne se limite pas forcément à nous seul(e).
Parfois, en pleine incubation d’un projet, d’un choix, on peut ressentir le besoin de savoir comment d’autres que nous réagiraient dans la même situation.
Il peut parfois être judicieux d’ explorer ailleurs que chez nos proches, particulièrement si on considère une nouvelle vocation, un déménagement important, un changement de vie radical…
Bon travail de réflexion à vous en sachant que vous allez être capable de prendre les décisions qui les sont les bonnes pour vous, au moment où vous allez les prendre…. 

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