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La peur de l’échec

COMMENT PARVENIR A LA DEPASSER ET LA VAINCRE ?

La peur de l’échec  conduit  l’individu à ne surtout pas prendre de risque.

Vous avez le souhait de changer ? D’évoluer ? De progresser ? …

Très souvent,  la question suivante revient fréquemment, alors,  dans votre esprit :

  •  «qu’est-ce qui prouve que tu réussiras cette fois-ci » ?
  •  Ou encore « et si ça ne marchait pas » ?

Vous reconnaissez-vous dans l’une des situations suivantes ?

  • Vous craignez de décevoir vos proches si vous échouez à ce concours.
  • Vous souhaiteriez changer de métier mais vous hésitez encore pour des raisons matérielles.
  • Vous n’osez pas inviter votre collègue de travail à dîner.
  • Vous ne vous estimez pas assez compétent pour réclamer une promotion à votre patron.
  • Vous évitez les refus et vous ne savez pas dire « non ».
  • Vous envisagez de créer votre entreprise mais vous n’osez pas franchir le cap.
  • Vous seriez enchanté de vous inscrire à un cours de théâtre mais vous exprimer en public vous tétanise.
  • Vous préférez vous taire en soirée.
  • Vous n’engagez jamais la conversation avec des inconnus.
  • Vous restez à l’écart lors des réunions.
  • Vous dissimulez votre opinion et la considérez d’ailleurs sans valeur.
  • Vous rêvez de vendre votre maison pour acheter un voilier et voguer vers des terres inconnues.

Dans toutes ces situations, la peur est l’ennemie de votre bonheur et de votre réussite !

Ancrée depuis l’enfance, l’angoisse d’échouer est un fardeau devenu inconscient. Voilà qu’elle s’est incrustée insidieusement dans vos relations et dans vos projets, sans aucune invitation de votre part. Pourtant, le constat est bien réel : elle grandit en vous, invisible et délétère,  en vous interdisant de vivre ce que vous souhaiteriez au plus profond de vous-même.

La peur n’a parfois aucune limite et peut gangréner toutes les sphères de votre vie : professionnelle, amicale, sentimentale, familiale…La crainte d’être rejeté et celle de perdre la considération de l’autre renforcent votre sentiment d’impuissance. Et si vous rompiez définitivement avec cette fausse image de vous-même ?

La peur vous pousse à remettre constamment au lendemain ce que vous devriez faire aujourd’hui. Elle vous pousse à choisir le statu quo, à rester dans votre zone de confort, en attendant patiemment qu’un jour la chance vous sourire, ou encore que tous les feux soient au vert avant de sortir de vous.

La peur de l’échec est sans doute un des obstacles majeurs à l’accomplissement des rêves. Elle devient paralysante lorsqu’elle n’est pas maîtrisée et  empêche d’accéder au succès. Elle se rencontre à chaque étape importante de l’existence en fermant les portes de l’épanouissement personnel.

«Je n’en suis pas capable», «je ne réussirai pas»… La peur de l’échec est souvent invoquée par des personnes qui doutent de leurs capacités. Dès lors, celles-ci s’installent dans un rapport fantasmé à la réalité. Elles se construisent une image idéalisée d’elles-mêmes tout en restant dans l’attente d’une situation parfaite pour agir, sans rien vouloir provoquer ni faire.

La plupart du temps, le comportement pousse immanquablement à une certaine procrastination, cette faculté de remettre au lendemain toute action, ce qui peut aussi entraîner un sentiment de culpabilité. L’inaction est particulièrement néfaste et l’estime de soi se dégrade rapidement.

LES ORIGINES

Dans notre société, apprendre est source de plaisir ou de déplaisir car toute l’éducation est basée sur la réussite ou d’échec, c’est ce qui nous a été inculqué et que nous transmettons consciemment ou inconsciemment à nos enfants. Mais cela n’engendre- t-il pas la peur de l’échec en leur donnant l’injonction de réussite ? Face à la « réussite » ou à « l’erreur », l’enfant se heurte à la réaction de l’adulte dont il donne beaucoup d’importance. Il se sent valorisé ou dévalorisé, il peut en être récompensé ou  subir une « sanction » punition, privation…

Ce qui s’imprègne dans son esprit, c’est qu’il lui est interdit de se tromper pour ne pas décevoir. Face à cette « intolérance », peut s’ensuivre une perte de l’estime de soi qui fait place au doute de « réussir », ce qui  engendre la peur de « l’échec » et donc une perte d’autonomie. En se focalisant sur cette peur de ne pas y arriver, comment peut-il bien réussir ?

Si l’enfant n’apprend pas à se dissocier des désirs de ses proches, il intègre le fait qu’il doit les satisfaire. C’est un obstacle à son épanouissement et à la construction de sa personnalité, car il  pense devoir se conformer aux désirs de l’autre en niant ses propres désirs

D’autres origines peuvent aussi être en place pour provoquer la peur de

l’échec :

  • Un grave échec passé…
  • Une image de soi biaisée et dégradée …
  • Ou encore un traumatisme,

Nos peurs peuvent provoquer des blocages qui nous freinent dans notre vie quotidienne. Pour dépasser ses peurs, il est important de savoir les identifier. Il existe plusieurs degrés sur l’échelle des peurs. Certaines sont plus évidentes que d’autres qui dictent nos réactions de manière inconsciente. Savoir comment identifier nos peurs peut révéler certains blocages et nous permettre de dépasser certains obstacles, directement liés à nos angoisses.

AGIR CONTRE LA PEUR DE L’ECHEC

L’enjeu est de travailler sur le comportement le plus tôt possible pour éviter que la peur de l’échec ne s’installe durablement et ne paralyse l’individu qui en souffre. Dans certains cas, un suivi thérapeutique sérieux est recommandé afin d’encourager la personne à accomplir une démarche de développement personnel.

L’objectif est alors de :

  • retrouver confiance en soi et estime de soi-même,
  • lâcher prise et de s’exposer au risque tant redouté de l’échec.

Il est entendu que réussir, c’est prendre des risques, or un risque implique la possibilité d’un échec. Dans une société basée sur la performance, gérer l’échec peut parfois prendre des allures de cauchemar… particulièrement si le sentiment s’accompagne d’un manque de confiance, qui le nourrit et le renforce. Là se trouve le défi !

Vous avez conscience d’avoir peur de l’échec. Vous avez parfois conscience, également, de votre manque de confiance, lorsque vous hésitez à réclamer une augmentation .Vous savez que personne n’aime le changement, et que les risques sont générateurs de stress. Prendre du recul pour rassembler les données, en revanche, est plus complexe : la peur de réussir découle de plusieurs sources d’anxiété diffuses, séparées et pourtant complémentaires. On fait marche arrière, on refuse, on s’excuse… on argue d’un manque de temps, d’un manque d’ambition, de nos capacités limitées. Pourquoi ? Pour, au final, constituer le plus grand frein à notre propre succès : nous-mêmes.

En adoptant certaines thérapies cognitives et comportementales, il est

possible de reprogrammer ses réflexes et ses schémas de pensée. Ces thérapies peuvent également permettre de mieux se connaître afin de réaliser ce que l’on souhaite réellement faire. Il est alors possible d’entreprendre des actions dans le but d’accomplir un projet qui tient à cœur.

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