NOS CROYANCES INTÉRIEURES : QUELS FREINS DANS NOTRE VIE ?
NOS CROYANCES INTÉRIEURES : QUELS FREINS DANS NOTRE VIE ?
En quoi les croyances que nous avons, dans notre monde interne, peuvent constituer des freins puissants à notre épanouissement ?
Que sont ces croyances ?
En avons-nous conscience ? Conscience que nous sommes en pilotage automatique, tout au long de nos choix et de nos actes ?
Pourquoi constituent-elles des limites ? Comment les reconnaître ? Est-il possible de s’en débarrasser ?
Il est important d’avoir en tête que nos pensées et nos croyances ont autant le pouvoir de nous construire que de nous détruire.
Une croyance est une pensée qui a pris « racine » et à laquelle vous croyez « dur comme fer ».
C’est un sentiment de certitude à propos de la signification que nous portons à quelque chose. Une croyance limitante est une vue de notre esprit qui nous fait croire que l’on n’est pas capable de faire certaines choses.
C’est une image de soi, une représentation de soi …
Pour autant, ces croyances ne sont pas la réalité …
C’est de nos croyances en nos capacités ou incapacités que nous puisons nos forces et nos faiblesses. Une croyance qui limite, qui freine est une croyance qui ne joue pas en notre avantage. Elle vient parasiter, polluer, intoxiquer notre manière de penser et donc aussi d’agir
Une fois installées confortablement dans votre tête, ces croyances brouillent votre perception de la réalité, et vous empêchent d’atteindre votre plein potentiel !
Une croyance limitante ne donne pas le choix ; elle contraint, elle bloque.
Parfois, sans nous en rendre compte ces croyances toxiques peuvent nous bloquer dans certains domaines de votre vie, on sent qu’on a comme du mal à avancer, et qu’on fait du sur place. Ces croyances limitantes peuvent nous freiner et nous empêcher de vivre la vie que nous souhaitons vraiment. Le fait est que, selon la croyance en laquelle vous croyez, vous ne voyez que les exemples, situations et informations qui viendront confirmer votre croyance. Les distorsions ou les généralisations que notre cerveau peut faire accentuent de manière considérable ce phénomène. Ces croyances peuvent vraiment nous bloquer dans certains domaines de notre vie, comme un virus informatique qui ralentit ou détruit le disque dur. Minée par ces pensées, la personne se heurte à des blocages dans son processus de transition. Elle finira même par être convaincue du bien-fondé de sa croyance : « Comme tu as pu le voir, j’avais raison, j’ai tout essayé et rien n’a marché ».
Vous alignerez vos actes et vos attitudes sur votre croyance pour que la réalité soit en conformité avec votre croyance. Plus on y croit fort, plus on essaiera de trouver des preuves pour les justifier. On distingue trois grandes familles, les plus courantes qui sont source de croyances limitantes ce sont le désespoir, l’impuissance et la dévalorisation.
D’où viennent-elles ?
Beaucoup des croyances sont acquises par notre propre expérience de la réalité. Nous en tirons un enseignement global, une généralité, une croyance. Au cours de notre vie, selon les expériences que nous expérimentons, les gens que nous rencontrons, notre contexte familial, notre milieu culturel, la religion ou les principes dans lesquelles nous grandissons ; et bien, tous ces ingrédients ajoutés à notre manière de penser du moment, à la déduction que nous en faisons et de tous autres paramètres de nos conditions de vie, vont façonner la manière dont nous allons percevoir les choses par la conclusion que nous aurons tirée de chaque expérience et événement. Ce qui nous mène à faire notre propre conclusion, qui sera propre à nous-mêmes, car tout le monde n’a pas la même manière de penser. La conclusion que nous soustrayons de chaque expérience va s’avérer être soit positive, soit négative, selon le contexte, ou bien ça peut-être une croyance qui a peu d’effet sur notre vie, car elle ne nous affecte pas directement. Les croyances se forment avec le temps, à force de penser de la même manière, consciemment ou inconsciemment, la pensée se cristallise. Les croyances s’installent inconsciemment dès l’enfance, héritées de nos parents, transmis par nos professeurs, notre éducation, véhiculées par notre culture et par les médias. Donc la plupart du temps, ces croyances ne nous appartiennent pas. Nos croyances proviennent aussi de notre vécu et de nos expériences passées, bonnes ou mauvaises. Elles nous viennent le plus souvent de notre éducation ou de nos expériences passées et en particulier de nos échecs. Cependant, ces croyances ne constituent ni des faits ni des vérités, mais simplement des choses que l’on croit être vraies et qui vont finir par façonner notre vision du monde.
Comment les reconnaître ?
Demandez-vous quelles sont ces croyances, et faites-en une liste en les notant dans un carnet. L’important est que vous puissiez au moins commencer par les identifier, les reconnaître, les nommer. Demandez-vous quelles sont les croyances qui freinent votre bien-être général, votre épanouissement ou l’atteinte de vos objectifs, buts, rêves, aspirations. La première étape, c’est de prendre conscience de vos croyances, car ça serait un peu difficile de modifier quelque chose dont nous n’avons pas conscience. Un gros travail sur soi s’impose pour les identifier et les retourner à votre propre avantage, en surveillant au quotidien vos pensées et vos paroles, afin de pouvoir les analyser et de pouvoir décider si elles sont positives ou négatives dans votre vie. L’exercice est difficile, car il demande assez d’ouverture d’esprit pour sincèrement se remettre en question. La difficulté est que les croyances les plus ancrées en nous sont souvent inconscientes, donc difficiles à identifier. Le fait de lâcher-prise sur ses croyances limitantes en acceptant de les transformer en croyances portantes, représente un sérieux investissement en terme de travail sur soi. Prenez conscience chaque fois que vous entendez cette petite voix qui vous dira quelque chose comme « Tu es trop nul ! », « Tu n’y arriveras jamais ! », et notez-les.
Autres exemples de croyances limitantes (sous forme de petite voix) qui viennent parasiter l’esprit et favoriser les mécanismes d’autosabotage:
— La vie c’est trop dur
— Je n’y arriverai jamais
— Je ne le mérite pas
— Je ne suis pas assez bon
— Je ne vais jamais y arriver
— On ne peut pas tout avoir
— Je suis trop nul
— Je ne suis pas assez intelligent
— Personne ne m’aime
— Si je n’ai pas mes 8 heures de sommeil, alors demain je serais fatigué et énervé.
Une fois votre croyance identifiée, vous allez devoir vous en débarrasser.
Comment s’en débarrasser ?
En prenant conscience de la croyance qui vous freine (celle qui vous bloque), vous avez déjà fait la moitié du travail puisque vous en avez pris conscience…
La croyance commence par perdre de sa force.
Prenez conscience de la croyance qui vous limite à vous épanouir dans un domaine précis de votre vie voire dans d’autres domaines.
Faites la liste de vos croyances limitantes.
Observer le domaine de votre vie qui ne fonctionne pas. S’il y a plusieurs choses que vous voulez réussir, changer ou améliorer dans votre vie, mieux vaut procéder par étapes en prenant un problème à la fois.
Concentrez-vous uniquement sur une croyance à la fois. Ou sur un ensemble de croyances relatives à un même sujet, comme l’argent, les hommes ou les femmes, les relations sociales, l’estime de soi.
Choisissez la croyance qui vous pénalise le plus.
Pour vous débarrasser des croyances limitantes, il va falloir prendre conscience des pensées qui vous traversent l’esprit au quotidien, ainsi que les émotions que vous ressentez lorsque vous avez ces pensées, et le comportement que vous avez pour traduire ces émotions. Demandez-vous par quelles croyances positives vous pourriez les remplacer
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