Comment se construit la confiance en soi ?
Avant Propros
Comme vous pourrez, cher lecteur(trice) le constater, j’ai écris plusieurs articles, dans mon blog, sur les questions de la confiance en soi et de l’estime de soi.
La raison en est simple : ces 2 thématiques font l’objet de nombreuses consultations dans lesquelles les personnes montrent combien elles en souffrent au quotidien dans leur vie.
Afin de vous aider à être moins sévère avec vous-même pour tendre vers des pensées positives et bienveillante envers vous-même, vous pourrez -au travers de l’ensemble des articles- découvrir que la confiance en soi et l’estime de soi sont souvent confondues, chacun et chacune pensant qu’il s’agit de la même chose.
Vous l’aurez compris : il n’en est rien et ce, même si la confiance et l’estime de soi prennent leurs sources depuis ce qui a été vécu dans l’enfance et s’auto-alimentent l’une et l’autre, tout au long de la vie.
Le travail thérapeutique que je peux vous proposer devrait vous aider à davantage prendre conscience que vous pouvez gagner en confiance et en estime à partir de l’ensemble des expériences que vous avez réussies… Je dis souvent que « vous ne savez pas que vous savez »…Vous méconnaissez vos réussites car vous les jugez comme normales… voire même banales…
Vous ne prenez pas en compte vos ressources, vos qualités, vos talents, vos aptitudes et vos compétences que vous avez mis en oeuvre et qui ont servis aux fondations de vos réussites, de vos succès…Je vous souhaite un bon voyage en lisant mes articles qui devraient déjà vous donner quelques clefs de compréhension…
Je n’ai jamais eu confiance en moi ! Je me dénigre tout le temps !
Je pense constamment que je ne suis jamais capable de réussir !
Il m’arrive de croire que je n’arriverais jamais à être en harmonie avec moi tant que je n’ai pas confiance en moi
Telles sont les confidences souvent déposées lors des consultations des personnes que je reçois à mon cabinet situé à Lyon, et qui sont liées à la question de la confiance en soi et aussi de l’estime de soi.
Avoir confiance en soi, c’est avoir foi en ses capacités, en ses possibilités et en ses talents. Si, pendant longtemps, vous avez eu tendance à dévaloriser vos réalisations, rabaisser vos talents et douter de vos capacités, il peut vous sembler bien difficile de commencer à avoir confiance en vous. Le manque de confiance en soi est, en effet, un obstacle majeur à une vie épanouie, vibrante et entreprenante. Les causes de ce manque de confiance sont multiples : de fait, mieux les repérer, les identifier et les connaître peut constituer un premier petit pas pour mettre des mots sur ce qui fait souffrir et ainsi tenter de regagner confiance en soi.
Les différents éléments qui construisent la confiance en soi
Il est utile, déjà, dans un premier temps, de vous dire chers lecteurs et lectrices que la confiance en soi n’est pas inné et qu’elle se construit dès la plus tendre enfance. L’enfant a besoin d’un cadre sécurisant, équilibrant et bienveillant avec des limites (ce qui est possible, ce qui n’est pas possible, ce qui est permis, ce qui est interdit) pour bien grandir et se développer.
La sécurité est donc la première pierre à l’édifice de la confiance en soi qui, dès la naissance, se construit par la création des liens mis en œuvre entre l’enfant et ses parents et aussi avec son environnement familial. Cette sécurité interne se met beaucoup en place la première année par les portages, le toucher, l’allaitement, les massages, les regards, les câlins, les baisers : bref, tout ce qui favorise le contact physique entre le bébé et ses parents et qui augmente la sécurité intérieure du jeune enfant.
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- communiquer, parler, dialoguer,
- expliquer ce qui se passe,
- mettre les émotions en mots pour que l’enfant puisse les comprendre et les valider,
- intégrer, rassurer, …
- laisser l’enfant faire les choses à son rythme et opérer des erreurs, des petits ratages,
- ne pas mettre la pression du résultat et de la déception
C’est Catherine Gueguen, pédiatre depuis vingt-sept ans et spécialisée dans le soutien à la parentalité, qui montrent dans ses derniers ouvrages qu’une relation empathique est décisive pour permettre au cerveau des enfants et des adolescents d’évoluer au mieux, en déployant pleinement ses capacités intellectuelles et affectives. Cette relation empathique agit sur le développement et le fonctionnement du cerveau.
Le respect des désirs, des besoins, des sensations, des émotions, des choix, des jugements de l’enfant par ses parents va constituer la deuxième pierre à l’édifice de la confiance en soi. C’est en respectant ce que l’enfant est, au plus intime de lui-même que les parents participent à renforcer sa confiance en sa propre personne.
Avoir confiance en sa propre personne signifie avoir confiance en ses propres sensations, émotions, sentiments et pensée. Pour parvenir à ce résultat, l’enfant a besoin d’être soutenu et stimulé par le regard bienveillant de ses parents qui l’autorisent à la fois :
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- à être lui-même
- à être différent d’eux.
Lorsque les parents regardent l’enfant et le respectent (son corps, ses droits, son territoire, ses possessions), l’enfant peut alors exister pour lui-même.
C’est Isabelle Fillozat, psychothérapeute, qui montre -au travers de ses ouvrages et des nombreuses formations qu’elle propose- que la confiance en soi se construit au fil de l’eau, progressivement, lentement et sûrement dans cette posture aimante de bienveillance. A ce titre, elle invite, par exemple, les parents à faire choisir à l’enfant ses vêtements dès 2 ans, à éviter de leur imposer une coiffure, à leur permettre d’avoir leur propre avis (et ce, même s’il est différent du leur ou de celui des frères et sœurs).
La 3ème pierre d’angle de la confiance en soi s’établit par la confiance, pour l’enfant, en ses propres capacités et compétences et c’est d’autant plus vrai qu’il va le faire, en découvrant le monde qui s’offre à lui. Pour cela, l’enfant a besoin :
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- d’avoir des autorisations et des permissions : celles de pouvoir explorer, toucher, échouer, tomber, recommencer, se relever seul ;
- de bénéficier d’aide et de soutien face aux difficultés, aux erreurs, aux échecs,
- d’obtenir des encouragements, des félicitations et du respect pour tout ce qu’il va entreprendre (ses fabrications, ses dessins, ses peintures) ;
- d’acquérir le droit de prendre des responsabilités, des « petits jobs » (aller faire une course, nourrir l’animal de la maison, jardiner avec maman ou papas, choisir le menu du dimanche, choisir un film etc.)
- d’être régulièrement sollicité sur ce qu’il pense, sur ce qu’il aime ou n’aime pas et faire en sorte que son avis soit pris en compte
Ainsi, au regard des propos qui précèdent, le lecteur ou la lectrice que vous êtes allez pouvoir découvrir ci-après, les fréquentes causes du manque de confiance en soi :
- Le doute de soi : il s’agit de l’incapacité à vous défendre et à exprimer vos besoins ce qui engendre, chez vous, l’explosion des émotions (colère et ressentiment) et vous amène à vous enfermer dans une bulle de négativité. Dès lors, douter de soi crée de l’insécurité, du pessimisme avec l’impossibilité de s’affirmer et de dire ce que vous pensez ou ce que vous ressentez.
- un sentiment d’infériorité : Il est possible que, dans votre enfance, vous ayez été humilié, ignoré ou blessé psychologiquement, avec le sentiment intime de ne pas être aimé ou mal aimé… C’est ce qui a créé des doutes en vous et vous a fait croire que vous êtes différent des autres, comme le « vilain petit canard » du groupe ou de la famille
- la peur de la critique : De façon fréquente, les critiques peuvent avoir émané des parents et ce, même s’il est important de le dire, ils n’ont souvent jamais été malintentionnés (sauf parents toxiques). Ils n’ont peut-être pas su vous encourager ou vous offrir un environnent sécurisant et stable : trop critiques, trop exigeants, trop protecteurs. Ces postures éducatives ne vous ont pas permis de vous libérer totalement et de vous émanciper sur le plan émotionnel. Au contraire, une perception négative de vous-même s’est développée au point de vous freiner et vous empêcher d’agir. Arrêtez de penser que vous n’êtes pas aussi bien ou aussi fort que les autres. Acceptez vos points forts autant que vous acceptez vos points faibles.
- La peur du regard de l’autre : vous vous préoccupez trop de ce que pensent les autres et dans le même temps, vous écartez vos opinions personnelles pour ne plus écouter que des autres. En conséquence, vous avez le sentiment d’être mal compris, mal aimé,
- Le perfectionnisme : d’une façon générale, être perfectionniste est considéré comme un talent, une qualité. Pour autant, lorsque le perfectionnisme est poussé à son extrême, il devient toxique et entame au quotidien et, sur la durée, votre confiance et votre estime de soi. En effet, être trop perfectionniste peut conduire à avoir des attentes irréalistes pour vous-même et pour votre entourage en développant des peurs, de l’insécurité et des angoisses : celles de ne pouvoir y arriver et réussir. Il vous est proposé de vous fixer des objectifs réalistes et réalisables qui vont permettre que la peur de l’échec en apprenant à identifier vos capacités, vos ressources, vos dons et aussi vos limites…
En guise de conclusion, cher lecteur, cher lectrice, vous aurez compris que la confiance en soi est n’est pas un don inné : elle est comme un muscle qu’il est utile de mettre en mouvement quotidiennement. Plus vous l’exercez, plus elle se développe. C’est une compétence qui s’acquiert et se développe tout comme les autres compétences.
C’est ce que je vous souhaite et si par mégarde, vous aviez besoin d’être aidé à davantage prendre confiance en vous, je vous invite à me consulter, afin de pouvoir, ensemble, reconstruire des clefs pour apprendre à gagner en confiance en soi.
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